Publié dans Politique

Pour faire un rapt - Des ravisseurs payés 100 millions d'ariary 

Publié le dimanche, 11 juin 2023

Le 7 juin dernier, des bandits ont enlevé une mère de famille de 38 ans domiciliée à Tanandava -Beroboka, dans le District de Belo-sur-Tsiribihina. La dame serait un opérateur économique de la filière arachide. Les ravisseurs auraient menacé de s’en prendre à la victime dans le cas où les proches de celle-ci ne se montreront pas coopératifs pour payer une rançon de 100 millions d’ariary. Des sources concordantes ont avancé que ces bandits auraient été payés pour le même montant pour faire cette sale besogne. 

Mais fort heureusement pour l'otage et les siens car l'affaire s'est dénouée sans mal pour la victime. L'intervention des Forces de défense et de sécurité a permis de délivrer l'otage, non sans que sa famille n'ait quand même payé 20 millions d'ariary de rançon.

Les gendarmes, qui ont été lancés dans l'opération de sauvetage de la mère de famille victime, ont réussi à éliminer un assaillant, et surtout capturé vivant un autre. Mais ce dernier a succombé à son tour des suites de ses blessures. Le ravisseur arrêté a fini par indiquer à la Gendarmerie la piste de son présumé commanditaire. "Ce dernier ne serait autre que le voisin de quartier de l'otage", précise une source sur place. 

A son tour, le cerveau commanditaire présumé de l'acte a été appréhendé. Son arrestation et son audition permettront sans doute d'indiquer ou de remonter la filière, enfin savoir le mobile.

Pour revenir dans les circonstances du sauvetage de la victime par les Forces, il faut raconter qu’un rendez-vous a été fixé dans la localité de Bemarivo où la famille et les ravisseurs devaient se rencontrer pour le paiement de cette rançon de 20 millions d’ariary, la somme limite, qui était en possession des proches de l'otage.

Entre temps, la Gendarmerie et le fokonolona ont été aussi informés. 

Après avoir eu le butin, les ravisseurs, au nombre de 16 au début, ont pris la fuite. Mais, ils ne s'étaient guère attendus à ce que les gendarmes et les membres du fokonolona étaient déjà embusqués dans les parages. Il s'ensuivait alors une chasse à l'homme où les éléments de la Gendarmerie ont sommé les fugitifs à s'arrêter. Loin de se montrer coopératifs, les bandits ont continué à fuir. Ce qui leur a valu d'être les cibles des tirs des membres des Forces de l'ordre lancés à leurs trousses. Dans leur panique et leur débandade causées par la vue de leurs deux camarades touchés, les bandits ont dû relâcher leur otage. Actuellement encore, la Gendarmerie poursuit le ratissage de cette localité et des environs tandis que l'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

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